Glossaire
- A -
AEP
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d'une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs.
On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements - captages, traitement pour potabiliser l'eau, adduction (transport et stockage), distribution au consommateur.
AFB
Agence de l Eau
Établissement public de l'État ayant pour mission de contribuer à améliorer la gestion des ressources en eau et à protéger les milieux aquatiques à l'échelle de son bassin. Ses ressources proviennent de la perception de redevances sur les prélèvements et la pollution des eaux. L'agence de l'eau apporte des aides financières aux actions d'intérêt commun.
Consultez le site de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne
Assainissement autonome
L'assainissement autonome, ou assainissement non collectif, correspond à l'ensemble des filières de traitement qui permettent d'éliminer les eaux usées d'une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l'habitation, sans transport des eaux usées.
Une extension (plus rare) concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s'agit toujours d'assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc...) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif.
Consultez la page concernant l'assainissement non collectif
Assainissement collectif
Mode d'assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage d'épuration.
Consultez la page concernant l'assainissement collectif
- B -
Bassin versant
Territoire dans lequel toutes les eaux de surface s'écoulent vers un même point appelé exutoire du bassin versant. Ce territoire est limité physiquement par la ligne de partage des eaux.
benthos
Le benthos désigne l'ensemble des animaux benthiques, c'est-à -dire l'ensemble des animaux qui vivent posés ou fixés sur le fond des écosystèmes aquatiques. Par exemple les larves de libellules, les écrevisses, les moules d'eau douce.
Le benthos est a différencier du pélagos qui désigne les animaux vivant dans la lame d'eau (par exemple les poissons)
- C -
CLE
Commission de concertation instaurée par la Loi sur l'eau et instituée par le Préfet, elle est chargée de l'élaboration, de la révision et du suivi des Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).
Sa composition est fixée par la loi et précisée par décret (1/2 représentants d'élus, 1/4 repré-sentants d'usagers, 1/4 représentants de l'Etat). Le Président doit être un membre du collège des élus et ce sont ces derniers qui l'élisent.
- Loi 92-3 du 03/01/92,
- Décret 92-1042 du 24/09/92
Consultez la page concernant les S.A.G.E.
COD
Le carbone organique dissous (COD) est directement lié à l'offre et à la demande d'oxygène dans un environnement aquatique donné. La concentration de COD est donc liée à la turbidité et à la température. La plus grande partie du COD est composée de matières humiques, de résidus végétaux partiellement décomposés et de sous-produits d'origine animale. Résistant à la décomposition microbienne, le COD est en grande partie un sous-produit de la photosynthèse. Par contre, des activités anthropiques, surtout associées aux installations de traitement de l'eau, risquent de faire augmenter la quantité de COD. Des quantités excessives peuvent réduire le niveau d'oxygène dissous, ce qui risque de perturber les écosystèmes aquatiques.
CR
CRE
- D -
DBO
Consommation en oxygène des micro-organismes présents leur permettant d'assimiler les substances organiques présentes.
DBO5
La DBO5 est la quantité d'oxygène nécessaire aux micro-organismes présents dans un milieu pour oxyder (dégrader) les substances organiques contenues dans un échantillon d'eau maintenu à 20° et dans l'obscurité, pendant 5 jours.
DCE
DCO
Consommation en oxygène par les oxydants chimiques forts pour oxyder les substances organiques et minérales de l'eau.
DDAF
DDT
Consultez le site de la D.D.T. de Haute-Loire sur le site de la Préfecture
DREAL
- E -
EH
Unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une station d'épuration.
ENS
EPTB
EPV
Eutrophisation
Enrichissement des cours d'eau et des plans d'eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l'azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s'en suit, entre autres, une diversité animale et végétale amoindrie et des usages perturbés (Alimentation en Eau Potable - AEP, loisirs,...).
Consultez la page concernant l'eutrophisation
- F -
facteurs abiotiques
En écologie, les facteurs abiotiques représentent l'ensemble des facteurs physico-chimiques d'un écosystème influençant sur une Biocénose donnée. C'est l'action du non-vivant sur le vivant. Opposables aux facteurs biotiques, ils constituent une partie des facteurs écologiques de cet écosystème. Il s'agit de la température, nature du substrat, lumière, etc.
facteurs biotiques
En écologie, les facteurs biotiques représentent l'ensemble des interactions du vivant sur le vivant dans un écosystème. Opposables aux facteurs abiotiques, ils constituent une partie des facteurs écologiques de cet écosystème. Il s'agit des ressources alimentaires, des relations trophiques de prédation, compétition, parasitisme, etc.
FDAAPPMA
Consultez le site de Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de la Haute-Loire
- I -
IBD
IBG DCE
IBGN
IBMR
ICPE
- L -
lentique
On parle de zone ou de facies lentique pour définir une zone où le courant est trés faible ou nul.
Le terme lentique s'oppose à lotique.
lotique
On parle de zone ou de facies lotique pour définir une zone où le courant est mesurable.
Le terme lotique s'oppose à lentique.
- M -
MES
MOOX
- N -
Natura 2000
Natura 2000 est un réseau européen cohérent de sites
naturels qui a pour double objectif la préservation de la biodiversité et la valorisation des territoires en tenant
compte des activités humaines.
Consultez la page concernant les zones Natura 2000
NH4+
L'ion ammonium est le résultat de la dissolution de l'ammoniac (NH3) dans l'eau.
Consultez la page concernant l'altération azote
NKJ
NO2-
NO3-
NTU
Unité de mesure de la turbidité, calculée par néphélométrie à l'aide d'un turbidimètre de laboratoire.
Egalement notée UTN : Unité de Turbidité Néphélométrique
- P -
PAES
PAGD
Piézomètre
Appareil servant à mesurer le niveau d'eau
libre d'une nappe souterraine en un point
donné.
plécoptère
Insecte ailé de couleur brune visible en bord de rivière, ses larves aquatiques sont des bio-indicateurs de la qualité de l'eau
PO43-
potamon
Le potamon désigne en hydrobiologie la partie inférieure des cours d'eau où le courant est lent et la pente faible.
Le potamon correspond le plus souvent à la zone à barbeau et à brème.
- R -
rhéophile
On appelle espèces rhéophiles les espèces ayant la capacité de vivre dans les zones de fort courant.
rhitron
Le rhitron correspond à la partie supérieure des cours d'eaux où la pente reste encore forte.
Le courant y est rapide et les eaux fraîches et bien oxygénées.
Le rhitron correspond le plus souvent à la zone à truite et à la zone à ombre.
- S -
SAGE
SATANC
SDAEP
SDAGE
SDENS
SEQ-Eau
SICALA
SPANC
- T -
Turbidité
La turbidité désigne la teneur d'un liquide en matières qui le troublent. Elle est causée par des particules en suspension qui absorbent, diffusent et/ou réfléchissent la lumière.
- U -
UDI
Zone géographique où un réseau d'eau est exploité par la même personne morale, et appartient à la même unité administrative (syndicat ou commune). De plus, il s'agit d'une zone où la qualité de l'eau distribuée est relativement homogène.
unité hydrographique
Périmètre défini dans le SDAGE, approuvé en 1996, et pouvant faire l'objet d'un SAGE ou d'autres actions concertées cohérentes.
- Z -
ZICO
ZNIEFF
Il s'agit de zones naturelles présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l'objet d'un inventaire scientifique national sous l'autorité du Muséum National d'Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l'Environnement. A ce jour, l'inventaire des ZNIEFF concerne par exemple : les zones humides, cours d'eau, marais, tourbières, landes,...
ZNIEFF de type I
Zones naturelles présentant un intérêt biologique remarquable.
ZNIEFF de type II
Zones naturelles recouvrant les grands ensembles naturels.
Zones humides
Zones où l'eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Elles apparaissent là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. Il s'agit par exemple des tourbières, des marais, des lacs, des lagunes.
Consultez la page concernant les zones humides
ZPS
Crées par la Directive "Oiseaux" en 1979, elles visent à protéger les habitats des oiseaux sauvages, rares ou menacés
ZSC
Crées par la Directive "Habitats, Faune, Flore" en 1992, elles visent à protéger les habitats naturels, les espèces végétales et animales en danger